L’agriculture, pilier de l’économie ivoirienne

L’agriculture, pilier de l’économie ivoirienne

Le secteur agricole est un pilier de l’économie de la Côte d’Ivoire, et occupe plus de la moitié de la population active du pays. Premier producteur mondial de fèves de cacao et de noix de cajou, la Côte d’Ivoire se positionne comme un acteur incontournable de ces filières. Aussi, le Cirad coordonne plusieurs projets de recherche sur les principales filières agricoles du pays (agronomie, transformation des produits) : cacao, hévéa, banane dessert, banane plantain, production animale, maraichage, coton, riz, cocotiers, mais aussi sur l’agroécologie, l’écologie et la reforestation.

La Côte d’Ivoire fait figure de puissance économique sous régionale, contribuant à plus du tiers du PIB de l’UEMOA et plus de 40 % des exportations de la zone. Sa population est estimée à 25,6 M d’habitants (soit 21 % de la population totale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – UEMOA), dont 4,5 M d’étrangers. Le secteur agricole constitue toujours l’un des piliers de l’économie ivoirienne qui représente plus de 25 % du PIB. Plus de 50 % de la population active travaille dans ce secteur.

Principales cultures

  • Cacao : suivi de l’économie du cacao et des exploitations ; problème de la certification ; génétique du cacaoyer, maladies et ravageurs.
  • Café : accompagnement de recherches sur la génétique et l’architecture de différentes espèces de caféiers.
  • Banane plantain : développement de recherche en agronomie.
  • Banane dessert : accompagnement de la filière d’un point de vue scientifique et technique.
  • Hévéa : recherche en agronomie et en procédés industriels.
  • Forêt : projets de reforestation et en agroforesterie.
  • Cocotier : animation du réseau Cogent, appui à la production de semences, séquençage.
  • Coton : état des lieux de la filière, suivi du projet de restructuration du dispositif de classement de la fibre.
  • Riz : appui à la filière.
  • Palmier à huile, petits producteurs et grandes plantations industrielles.

Depuis 1970, 70 % la population ivoirienne reste composée de ruraux, et l’on estime que ces derniers constitueront encore 60 % de la population en 1980. Selon les statistiques les plus récentes, l’agriculture contribue pour plus de 32 % à la formation de la production intérieure brute et pour plus de 90 % dans les ressources d’exportation. D’autre part, la production agricole est passée de 61 milliards de francs CFA à 106 milliards.

Les experts les plus sérieux estiment par ailleurs que c’est au développement de l’agriculture qu’est imputable la croissance d’autres secteurs de l’économie ivoirienne. En effet, l’industrie, dont la progression est spectaculaire, s’est en grande partie développée grâce à la transformation de produits comme le coton, l’huile de palme ou les bois tropicaux.

Enfin, les revenus distribués aux paysans en paiement du café, du cacao et du coton représentent des sommes considérables : plus de 42 milliards de francs CFA, pour ces trois seuls produits, au titre de la campagne 1969-1970.

« La victoire sur le sous-développement est essentiellement liée à la mise en œuvre d’une bonne politique… »

Mamadou Ben

SoonniNews/Afrique🌍/Côte d’Ivoire🇨🇮

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