CÔTE D’IVOIRE : PROFIL NATIONAL DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

CÔTE D’IVOIRE : PROFIL NATIONAL DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Ce profl de changement clmatique national, fait partie d’une série de 25 évaluations réalisées au niveau national, et est le résultattat du projet mené par la Banque Africaine de Déveoppement (BAD) intitulé “Renforcer la capacité des pays africains grâce aux informations sur le climat pour prendre des décisions et mettre en oeuvre les CPDM”, et est sponsorisé par les Fonds pour les Changements Climatiques en Afrique.

La République de Côte d’Ivoire (également appelée «Côte dIvoire») est un pays d’Afrique de l’Ouest situé sur la péninsule de l’Océan Atlantique du Gofe de Guinée. La Côte d’Ivoire est un centre économique et port de commerce régional important, frontalier avec le Ghana à l’est, le Burkina Faso et le Mali au nord, et avec le Liberia et la Guinée à l »ouest. L’économie de la Côte d’Ivoire est historiquement tributaire de l’agriculture, (environ la moitié de la force de travail est employée dans le secteur agricole), et les exportations de café et de cacao ont ainsi servi de bases à une période de croissance et de développement au lendemain de l’indépendance.

Bien que presque la moitié de la population vive en zones urbaines (le taux d’accroissement étant de 3,8% par an), la majorité de la populaton rurale est dépendante de diverses formes d’agricuture de rente et de subsistance. Les contributions importantes apportées par le secteur agricole au bénéfice du développement de la Côte d’Ivoire ne peuvent néanmoins pas lutter contre les fluctuations de prix auxquels le pays est exposé en termes d’exportations agricoles, ni contre l’évolution de la demande et les taux de change qui ont entraîné le pays dans une série de ralentissements économques et contre une augmentation de la dette extérieure. Actuellement, la base économique du pays connaît une diversification croissante qui englobe les secteurs des télécommunications, de la finance, des transports, de l’énergie et du commerce et est considérée comme l’une des économies à plus forte croissance d’Afrique.

Toutefois, des disparités socio-économiques subsistent et sont encore relativement répandues. On estime que 29% de la population vit en dessous du seul de pauvreté et que 38,1% de la populaton n’a pas accès à l’électricité. L’indice d’inégalité de Genres est de 68 (le 3ème taux le plus élevé en Afrque). De plus, en ce qui concerne es disparités socio-économiques, le coefficient GIN de la Côte dIvoire est estmé à environ 43. L’indice ND-GAIN de la Côte d’Ivoire est de 41,5 reflétant un faible taux d’état de préparation et une vulnérabilité élevée.

Cet indice résume la vulnérabilité d’un pays au changement climatique et aux autres défis mondiaux ainsi que sa volonté de fortifier sa capacité de résilience. Cet indice reflète une grande urgence d’agir ainsi que les besoins grandissants du pays en matière d’investissements et d’innovations pour une amélioration en sa capacité de réaction.

Le cimat de la Côte d’Ivoire est généraement chaud et humide avec une température moyenne d’environ 27 °C dans la majeure partie du pays et jusqu’à 29 °C dans le nord. Les parties méridionales du pays connaissent deux saisons des pluies alors que les parties au centre et au nord du pays ne connaissent qu’une seule saison des pluies en été. La région d’eau de la Côte d’Ivoire s’étend au-delà de la frontière nord du pays jusqu’au Burkina Faso. Les variations climatiques, plus particuièrement en termes de saisonnalité pluviométrique, sont relativement importantes.

Les priorités nationales de la Côte d’Ivoire pour l’adaptation au changement cimatique sont décrites dans les CPDN du pays, y compris l’identification des mesures pour les secteurs de l’eau, l’AFOLU, l’énergie et les zones côtières. Les actvités et les investissements liés à chaque secteur et proposés par la Côte d’voire, sont classés selon le «Type de technologie», basés sur les catégories de technoogies répertoriées par les indicateurs d’impact pour les projets d’adaptation du Fonds Vert pour le Climat. Les mesures d’adaptations identifiées pour le secteur agricole/ AFOLU abordent le sujet de la vulnérabilité des ménages, en zones rurales, qui dépendent de l’agriculture et de l’élevage comme source de subsistance. Ces mesures visent aussi à réduire la dégradation et les impacts négatifs sur les ressources naturelles qui fournissent des services d’approvisionnement.

Mamadou Ben

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