Sud-Soudan : Le président Salva Kiir appelle les groupes armés du pays à renoncer à une guerre insensée

Sud-Soudan : Le président Salva Kiir appelle les groupes armés du pays à renoncer à une guerre insensée

Sud-Soudan : Le président Kiir appelle les groupes armés du pays à renoncer à une guerre insensée

Le président Salva Kiir a appelé les groupes armés du pays à renoncer à la rébellion et à rejoindre le dialogue avec son régime pour résoudre leur ire.

« Nous sommes des citoyens de ce pays, nous avons tous le droit de vivre, alors évitons une guerre insensée », a déclaré M. Kiir, ajoutant que la guerre est destructrice, qu’elle empêche toute chance de développement et perturbe le progrès, mais que la paix incite les investisseurs étrangers à investir dans le pays.

M. Kiir a fait ces remarques lors de la conclusion de la réunion du 8e conseil de commandement de la Force de défense du peuple du Sud-Soudan (SSPDF), qui a duré une semaine, au quartier général militaire de Bilpham à Juba, la capitale du Sud-Soudan.

La 8e conférence du conseil de commandement militaire s’est tenue sous le thème « SSPDF building trust, understanding and Implementing the transitional Security Arrangement ».

Le Conseil militaire a délibéré sur les progrès de la mise en œuvre de l’accord de sécurité.

« A certains de nos frères qui sont toujours dans la brousse, revenez à la maison et rejoignez le gouvernement afin que nous puissions apporter une paix durable dans notre pays. Je vous exhorte à déposer vos armes et à reprendre le dialogue sur la paix », a déclaré M. Kiir dans un communiqué publié par son bureau de presse.

Selon M. Kiir, se battre les uns contre les autres n’a aucun sens et perturbe même le développement et les progrès réalisés jusqu’à présent dans le pays.

« Nous avons besoin de développement, nous avons besoin d’écoles, d’hôpitaux et de routes », a déclaré M. Kiir.

Les partis de la paix ont convenu en septembre de prolonger la feuille de route de 24 mois supplémentaires afin que les parties accomplissent les tâches en suspens dans la mise en œuvre de l’accord de paix de 2018.

« Nous ne voulons pas que les gens sombrent dans la guerre pendant les élections », a-t-il ajouté.

Le Soudan du Sud a sombré dans une violente guerre civile à la fin de 2013. Des centaines de milliers de civils ont fui leurs villages et ont cherché à se protéger dans et autour des bases des locaux des Nations unies et d’autres ont cherché à se protéger dans les États limités par le conflit. Ils ne sont jamais rentrés chez eux.

Onze ans après le moment où le Soudan du Sud a marqué son indépendance et est devenu le plus jeune pays du monde, la violence se poursuit dans certaines parties du pays.

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