Le ministre mozambicain de l’Économie et des Finances a déclaré que tout nouvel allégement de la dette extérieure libérerait des ressources pour des secteurs tels que la santé et l’éducation. Une aide « bienvenue » à l’époque du Covid-19.
« Tout effort que les créanciers peuvent faire pour nous aider à améliorer le budget, pour soutenir les secteurs, dans ce cas, par exemple, la santé et l’éducation, est toujours le bienvenu », a déclaré Adriano Maleiane.
Le ministre répondait aux questions des journalistes sur la possibilité pour le Club de Paris, entité qui regroupe les principaux créanciers bilatéraux du monde, et le G20 – les 19 plus grandes économies du monde plus l’Union européenne – de prolonger la suspension du service de la dette (DSSI ) des pays pauvres d’ici 2021.
Le ministre mozambicain de l’Economie et des Finances a déclaré que Maputo avait envoyé il y a deux mois des lettres à tous ses créanciers bilatéraux demandant la suspension des paiements de la dette.
« Nous attendons, nous n’avons pas encore de notification pour arrêter de payer la dette, nous avons donc fait l’effort de la payer, car c’est l’engagement que nous avons pris et inscrit dans le budget », a-t-il déclaré.
Adriano Maleiane s’est dit optimiste quant à une réponse positive des créanciers du Mozambique, car il y a eu des signes positifs à cet égard.
« Avec ce qui est dit, tous les créanciers iront [vers l’allégement de la dette] », a déclaré Maleiane.
En avril, le Club de Paris et le G20 ont annoncé que la suspension du service de la dette serait en vigueur jusqu’à la fin de l’année, laissant ouverte la prolongation de la mesure jusqu’en 2021.
