Les transactions financières en ligne étant de plus en plus populaires, de nombreux Camerounais adoptent l’utilisation de portefeuilles mobiles et de services bancaires en ligne dans tout le pays. Si la facilité qu’offrent les paiements numériques est inégalée, effectuer des transactions et recevoir des paiements en ligne s’accompagne également d’un risque de cybercriminalité.
Selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), plus de 21,69 millions de Camerounais possèdent un téléphone portable et parmi eux, 10,05 millions sont des utilisateurs d’Internet.1 Sur l’ensemble des cybercrimes commis au Cameroun l’année dernière, l’escroquerie était la plus courante, englobant 61% des crimes, tandis que le phishing était également très courant (27%), ainsi que la cyber extorsion (4%) et l’intrusion (2%)1.
La cyber-résilience est donc nécessaire au Cameroun pour sécuriser les points de bout en bout de l’écosystème des services financiers. Heureusement, pour garder l’argent durement gagné des Camerounais en sécurité, WorldRemit continue de mettre la sécurité de ses clients au cœur de son activité, en veillant à ce qu’ils puissent envoyer et recevoir de l’argent à travers le pays sans inquiétude.
« WorldRemit veille à ce que les transferts de fonds internationaux ne soient pas seulement pratiques et accessibles pour nos clients, mais surtout sûrs et sécurisés au milieu des cas croissants d’incidents de cyberfraude au Cameroun », a déclaré Imane Charioui, directrice de l’Afrique francophone, WorldRemit. « Nous prenons la cybersécurité très au sérieux et comprenons de nombreuses astuces et techniques derrière certaines des escroqueries les plus populaires. »
Réduire le risque de criminalité financière
L’ANTIC a indiqué que la cybercriminalité a causé des pertes financières de 12,2 milliards de francs CFA à l’économie camerounaise en 2021, soit le double des pertes signalées en 20192. Ces pertes étaient principalement dues à l’escroquerie et au phishing qui est une technique utilisée par les fraudeurs pour obtenir des informations personnelles afin de perpétrer un vol d’identité s’élevait à 6 milliards de CFA. 2
Pour s’assurer que l’argent de ses clients est protégé, WorldRemit a adopté une position proactive en matière de prévention. Par exemple, elle refuse de travailler avec des partenaires correspondants qui ne disposent pas de contrôles adéquats pour lutter contre la fraude et la criminalité financière. Nous mettons en place des contrôles basés sur le risque pour les clients qui doivent envoyer des fonds vers des destinations présentant un risque élevé de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.
En outre, WorldRemit collabore avec d’autres industries et entreprises pour partager les meilleures pratiques et informations afin de mieux surveiller les transactions financières qu’elle traite.
« Le secteur des transferts de fonds internationaux est exposé à plusieurs risques majeurs, notamment le blanchiment d’argent, la fraude, le financement du terrorisme et l’exploitation sexuelle. Il est donc essentiel de collaborer avec d’autres organismes de premier plan pour lutter contre ces risques », a déclaré Imane Charioui, directrice de l’Afrique francophone, WorldRemit.
« La technologie nous aide à comprendre et à détecter les modèles connus de comportements suspects signalant l’utilisation abusive d’un compte client lorsque l’envoi d’argent est la priorité », a-t-elle ajouté.