POLITIQUE

DROITS DE L’HOMME EN CÔTE D’IVOIRE

La Côte d’Ivoire est un pays cosmopolite d’Afrique de l’Ouest. Une démocratie présidentielle représentative où les droits sont protégés par la constitution, le droit international et la common law. En tant que membre de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, elle est partie de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et signataire des principaux accords internationaux relatifs aux droits de l’homme.

En 2011, la guerre civile ivoirienne a vu une augmentation de la violence et des violations des droits de l’homme. Bien que des progrès aient été réalisés vers la réconciliation, les causes profondes n’ont pas été traitées. Personne n’a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité. Selon un rapport de Human Rights Watch de 2018, « l’indiscipline persistante des membres des services de sécurité et les violentes mutineries de l’armée ont démontré la précarité de la stabilité retrouvée du pays ».

LOIS INTERNATIONALES SUR LES DROITS DE L’HOMME

La Côte d’Ivoire a accepté la compétence de la Cour pénale internationale en 2003, rendant le pays responsable des crimes internationaux contre les droits de l’homme commis après le 19 septembre 2002. Elle a signé et ratifié le Statut de Rome de 2002 de la Cour pénale internationale le 15 février 2013. Bien que la Côte d’Ivoire ait signé certaines des principales conventions relatives aux droits de l’homme, elle n’a pas encore signé de traités concernant les droits des travailleurs migrants, l’apartheid et la disparition forcée, la laissant irresponsable devant les Nations unies et d’autres pays.

La côte d’Ivoire qui, depuis le coup d’état militaire du 24 décembre 1999, traverse une période de turbulences, veut sans oublier et Renier son histoire très récente, entrer dans une nouvelle ère.

Le pays, afin de manifester son engagement dans le respect des droits de l’homme doit sensibiliser et promouvoir les droits de l’homme dont la connaissance participe à la construction progressive de la citoyenneté et à l’acquisition d’une culture humaniste. IL lui faut également une éducation de la jeunesse qui contribuera de manière efficiente et significative à prévenir à long terme les atteintes aux droits de l’homme et à réaliser une société juste.

Après une décennie de crise, avec son cortège de morts, d’atteintes et de violations des droits de l’homme, la Côte d’Ivoire est en quête d’une société juste, équitable et impartiale. La guerre a laissé ouvertes des plaies qu’elle doit absolument refermer pour se consolider et soit plus forte. Justice doit être rendue à toutes les victimes sans exception et tous les coupables doivent rendre des comptes.

Mamadou Ben

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