L’Afrique possède une grande variété de zones agroécologiques qui vont des forêts ombrophiles marquées par deux saisons de pluies avec une végétation relativement clairsemée, sèche et aride, arrosée une fois l’an. Cette diversité constitue un atout énorme, mais présente tout de même un grand défi pour le développement agricole du continent.
D’une part, elle offre un potentiel immense en termes de denrées et produit agricole susceptible d’être commercialisés sur les marchés intérieurs et extérieurs. D’autre part, cette diversité exclut toute solution générale Aux problèmes que pose le développement agricole sur l’ensemble du continent. Par conséquent, la programmation et la mise en œuvre d’intervention dans ce secteur doivent être adaptées aux conditions propres à chaque zone agroécologique et à la situation socio-économique des ménages ruraux vivant dans les différents pays du continent.
En Afrique, la croissance agricole s’est faite principalement sur les surfaces cultivées et par l’utilisation d’une main d’œuvre agricole plus abondante.
Malgré l’urbanisation agricole, les activités liées à l’agriculture constituent encore le moyen de substance d’environ 60% de la population active du continent, représentant 17% de la totalité du produit intérieur brut et 40% de ses recettes en devises étrangères.
Dans les conditions qui prévalent actuellement en Afrique, la plus vaste étendue des terres (455 millions d’hectares) est celle qui convient à la culture du manioc, viennent ensuite les terres propices à la culture du maïs (418 millions d’hectares), de la patate douce (406 millions d’hectares) et du soja (371 millions d’hectares)…
Différents types d’agriculture en Afrique
*Agriculture conventionnelle
*Agriculture biologique
*Agriculture durable
*Agriculture saisonnière
*Agriculture intégrée
Pour que l’Afrique puisse réaliser l’aspiration de L’AGENDA 2063 à » Une Afrique prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement durable « , le continent doit investir dans une agriculture moderne pour accroître la productivité et la production ainsi que pour exploiter le vaste potentiel de l’économie bleue océanique africaine. En outre, des mesures doivent être prises pour s’attaquer aux problèmes liés aux changements climatiques qui posent un grand risque pour le secteur agricole.
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Auteur de l’article : Kone Ben Mamadou